La carretera australe est la route qui parcourt le Sud du Chili, construite il y a quelques années pour relier des villages jusqu'alors uniquement accessible en bateau ou via l'Argentine. Nous ne sommes pas encore complétement au sud, et bien loin de la terre de feu, mais nous entrons dans une partie du territoire chilien parsemé de fjord et pour pouvoir atteindre les villes les plus au sud du pays il faut ensuite prendre un bateau ou passer par l'Argentine.
Cette route est surtout empruntée par des touristes, on croise ainsi beaucoup beaucoup de copains campervan, il ne faut donc pas s’attendre à passer des nuits dans des endroits tout seuls. Beaucoup viennent ici en vélo, ils sont bien courageux il y a souvent du vent et les routes n'étant pas toute bétonnées cela doit être désagréable de pédaler dans la poussière des voitures. D'autres tentent le stop. Ils sont aussi courageux car nous avons croisé plus d'autostoppeur que de voitures.
Nous avons prévu de prendre 10 jours a parcourir cette route, nous n'irons pas jusqu'au dernier village car il n'y a ensuite aucune route pour aller du côté argentin, seule une frontière piétonne qui promet une jolie traversée des Andes.
Le parc Pumalin
Nous arrivons à Chaitén en ferry depuis Chiloé. Même si le ferry avec la voiture coute cher, cela nous évite plusieurs centaines de kilomètres de route, et c’est plus rigolo. On débarque vers minuit, donc on ne va pas bien loin, et Lise est déjà dans le lit pendant que Thomas conduit jusqu’à une plage proche où nous allons dormir.
Le lendemain matin nous découvrons la jolie plage, et posés au soleil pour prendre le petit-déjeuner, nous avons la belle surprise d'avoir des lions de mer qui passent en nageant devant nous. Aucun ne s'aventure sur le sable et c'est moins drôle de les voir dans l'eau mais on espère en voir beaucoup d’autres dans les mois à venir!!
Aujourd'hui nous irons visiter le parc Pumalin et avons repéré une randonnée jusqu'à un glacier en hauteur.
Ce parc national est magnifique, les montagnes autour de nous enneigées, l'herbe est verte, les rivières turquoises et nous apercevons rapidement ledit glacier au loin qui est superbe. Nous avons aussi de la chance le soleil est au rendez vous. Nous suivons une immense vallée bordée de forêts jusqu’à arriver au pied du glacier, et on se dit que quand même la nature est belle !
Les jours commencent à devenir assez long, il doit faire nuit vers 22h ce qui permet de profiter des soirées pour faire quelques kilomètres.
Le Glacier suspendu
Nous dormons ce soir dans un camping abandonné au bord d'une rivière. Nous ne sommes pas seuls et nous faisons même un copain chat, une première on a plutôt l'habitude de voir des chiens nous tourner autour.
Ce chat là paraît avoir vraiment envie de nous coller et de nous faire des câlins (et de gouter notre diner au passage).
Ce filou à même réussi à s'infiltrer dans le van sans que nous le voyions et s’est retrouvé enfermé sous notre lit toute la nuit. Il a bien essayé de miauler et de tambouriner contre la porte pour qu’on le laisse sortir, mais nous étions convaincus qu’il était à l’extérieur et cherchait à rentrer. Et comme il faisait froid, on a préféré supporter les miaulements que de sortir. C’est finalement en ouvrant la porte le matin qu’on l’a vu sauter au dehors. Il n'avait pas l'air traumatisé ni rancunier, toujours aussi câlin avec nous il a eu droit à un bol de lait en guise d’excuse pendant qu’on nettoyait le van derrière lui…
Une fois le van redevenu comme neuf nous nous dirigeons (assez lentement au vu du nombre de pauses photos) vers le glacier suspendu. On aperçoit ce glacier de loin depuis le parking, mais c’est après une petite marche qu’on en prend vraiment la mesure en arrivant à un point de vue.
Et là on prend vraiment une claque, c’est WAOUH !!
La vue sur cette masse de glace en haut d’une falaise et de laquelle tombent des cascades jusqu’au lac est splendide. En restant un moment on voit de gros morceaux de glace se détacher et tomber dans un fracas impressionnant aussi. C’est vraiment un gros coup de cœur.
Le trek du cerro castillo
Le tour des glaciers étant loin d’être terminé, notre prochaine idée est une randonnée longue de 4 jours autours du Cerro Castillo.
Les kilomètres n'avancent pas très vite (surtout qu'on n’aime pas trop rester dans la voiture alors on profite de la moindre occasion pour se dégourdir les jambes) et pourtant la majorité de la route est bétonnée pour le moment.
Nous traversons plusieurs jolies villes et villages avant de nous retrouver à Coyhaique, seule vraie ville du coin. On en profite pour faire quelques courses, on aura plus de mal à s’approvisionner dans les villages plus au sud.
En arrivant au village du Cerro Castillo, nous avons une jolie vue sur la montagne que nous contournerons. Il est ici inscrit qu'un bus doit passer et pouvoir nous amener au lieu de départ (c'est compliqué quand les randonnées ne sont pas des boucles) qui se trouve à une 20ene de km d'ici. Ou alors nous pouvons y aller en stop. Au vu du nombre d'autostoppeurs dans le village, une bonne dizaine alors qu'il y a peu de voitures nous misons tout sur le bus .. .. qui ne passera pas aujourd'hui. On nous assure qu'il passera tôt demain matin. Au vu de la topographie de la randonnée, et la longueur des journées, on se dit qu'on peut partir le lendemain matin et la faire en 3 jours au lieu des 4 habituels. On se trouve ainsi un bel endroit où passer l'après midi et nous sommes d'attaque le lendemain matin.
Après une petite heure d'attente le bus arrive enfin, et nous rencontrons un australien d'une 60ène d'années qui a prévu de faire la même randonnée. Une fois au point de départ, la mauvaise surprise de la journée est que l'on apprend qu'ils ont décidés de mettre 30€ de frais d'entrée, le premier jour de la randonnée traversant des propriété privées ils sont libres de faire ce qu'ils veulent et imposent ce tarif au lieu des 5€ demandé par la CONAF. Le tarif est d'autant plus aberrant qu'ils n'ont même pas pris la peine d'entretenir le chemin et de faire des ponts pour traverser les rivières. Si on avait su avant nous n’y serions pas allés ne serait ce que pour boycotter ce genre d'initiative.
La première journée n’est pas très intéressante, et le camping dans lequel nous sommes obligés de dormir (pas question de faire du feu ni de dormir n’importe ou dans leurs parcs nationaux) paraît à l’abandon, mais on aperçoit le glacier que nous traverserons le lendemain et ça promet de beaux paysages. Pour ce second jour nous partons assez tôt et motivés, avec l'intention d'enchaîner deux journées en une seule. Cela débute par 700m de dénivelé positif afin de passer un premier col. La fin se faisant dans la neige/glace. Un bâton de marche aurait été le bienvenu pour Thomas afin de moins glisser.
La vue du col est splendide quoi qu'un peu fraîche. Et il faut faire bien attention à la descente car la glace commence à fondre, on entend des rivières sous nos pieds. Nous retrouvons ensuite une forêt (avec encore une fois plein de taon, finalement la neige c'est mieux), avant de passer le second col de la journée.
Nous nous arrêtons vers midi au lieu où nous aurions dû dormir, pour une pause pique nique sieste digne de ce nom histoire de se donner des forces pour l'après midi.3 heures plus tard nous repartons en pleine forme vers le second col.
On prend notre temps car la vue est incroyable. Nous longeons un lac aux couleurs turquoises, le cerro castillo derrière lui sous son plus beau profil. Et de l'autre côté le ciel sans nuages nous offre une vue très lointaine jusqu'aux montagnes bordées par les fjords.
Par contre le chemin est très mal balisé et nous nous perdons pleins de fois, faisant ainsi des détours et surtout nous obligeant a traverser de grandes zone d'éboulis pas très stables. La descente par contre sera ensuite trèèèès longue, nous essayons de la rendre plus intéressante en cherchant le huemul mais on ne voit que ses empreintes.
On arrive complètement épuisés au camping, nos jambes et le mental ont souffert mais on est plutôt fiers de nous. Espérons juste ne pas avoir de courbatures le lendemain pour finir la randonnée !
Un peu reposés le lendemain on laisse les sacs au camping puis on recommence à monter, pour atteindre les lagunes neo-zelandes. Le vent souffle fort, mais les lagunes sont très jolies, sans être aussi exceptionnelles que la veille. On ne s’y attarde pas trop donc, et on prend le chemin du retour.
En récupérant les sacs nous retrouvons notre ami l’australien avec qui nous avons débuté notre trek, impressionné que l’on ai réussi à faire le trek en 3 jours, il nous suggère plusieurs fois un trek qu’il faut ABSOLUMENT qu’on fasse en Argentine, mais qu’il pensait être trop vieux pour faire surtout que si l’on comprend bien ce qu’il nous dit il faut louer un harnais car il y a des passages en tyrolienne. A ce moment là les yeux de Thomas se mettent à briller et Lise regrette instantanément cette conversation, il est temps d’entamer la descente.
Une fois arrivée en bas, il nous reste une looongue ligne droite sur du plat afin d’atteindre le village. C’est toujours la partie la plus dure, et on est bien fatigués en arrivant.
En passant, on a remarqué une manifestation, mais pressés d'arriver on continue. En revanche, après un passage dans un camping pour une douche bien méritée, Thomas repense à cette manifestation et propose qu’on aille y faire un tour car c’est forcément du rodéo, Lise dit « oui oui » pour faire plaisir mais imagine surtout qu’on va tomber chez un fermier qui reçoit toute sa famille pour Noël, mais ça ne coute pas grand chose d’aller voir se qui s’y passe. On a bien fait, Thomas avait raison nous arrivons au milieu d’un concours de rodéo chilien.
On s’installe dans les tribunes de l’arène pour admirer les candidats qui s’élancent. A cheval, et habillés en tenue complète avec chapeau, ponchos et leurs énormes éperons aux pieds ils doivent par équipe de 2 contrôler une vachette lancée dans l’arène.
Il nous faut un certain temps avant d’avoir la moindre idée de leur objectif, mais on ne peut qu’être impressionné par leur maitrise des chevaux qu’ils mènent sur les flancs d’une vachette lancée à pleine vitesse.
On finira par comprendre les règles, mais surement pas la totalité car les bons et mauvais points distribués pas le speaker restent un grand mystère. L’ambiance est en tout cas très sympa, avec des cow-boys de tout âge, qui font claquer leurs éperons à chaque pas.
Après cette belle découverte, on reprend la direction du sud et on passe la nuit proche d’une rivière dans la petite ville de Puerto Rio Tranquilo. Nous sommes bien fatigués de ces quelques jours, mais aussi bien content. Les nouvelles de France n’étant pas toujours toutes bonnes ces quelques jours de marche, loin de nos téléphones, nous ont permis de prendre un peu de recul face à la distance et fait beaucoup de bien.
Puerto Rio Tranquillo
Cette ville est un arrêt incontournable de la route, avec la visite des cathédrales de marbre, mais elle nous servira surtout de point de départ pour aller marcher sur un glacier ! Nous préférons attendre 2 jours qu’il fasse beau pour faire la marche sur le glacier, mais profitons d’une courte éclaircie pour faire un tour sur les cathédrales de marbres qui bien que très belles sont moins impressionnantes que sur les photos. C’est tout de même chouette de voir ce que la nature arriver à créer.
Afin d’attendre le soleil, nous passerons noël à Puerto Rio Tranquilo. On se met donc en quête d’un lieu sympa, et de quoi nous préparer un bon repas.
Dans les 2 cas, c’est un peu compliqué : la ville est vraiment petite et on y trouve AUCUN produit frais. Pas de saumon fumé, de dinde ni même de bonne viande au barbecue pour noël donc. Nous nous rabattons sur du saumon surgelé avec des pommes de terres, et pour faire office de buche de noël ou des 13 desserts on fera des crêpes !
Quand au lieu, nous avions tout misé sur un lieu avec vue sur le glacier dont les commentaires nous faisaient déjà rêver, malheureusement suite à un éboulement un lac s’est formé au beau milieu de la route, impossible donc pour nous d’y accéder. Après une première nuit dans un coin pas très bien abrité ni de la route, ni surtout du vent qui souffle et fait trembler le van, on décide que pour une fois on dormira dans un camping. On en a trouvé un très sympa pour passer une belle soirée tout en pensant très fort à nos familles.
Le jour de noel, on le passera à marcher sur la glace ! Notons que les agences ont elles aussi du s’adapter à ce lac qui est apparu au beau milieu de nulle part, du coup quand notre guide vient nous chercher pour nous amener au glacier Los exploradores il y a un groupe d’une autre agence avec nous. N’ayant pas beaucoup de voitures de l’autre côté du « lac » ils préfèrent regrouper, tant pis pour les départs échelonnés qui permettent de profiter en ayant l’impression d’être seuls au monde. Ce regroupement a eu du bon pour nous, notre guide ayant oublié nos crampons, guêtres, casque et pique-nique dans la première voiture, heureusement l’autre groupe a de la marge !!
Peu à peu, en marchant nous commençons à apercevoir de la glace qui se mélange aux caillou au dessous de nous. Pas encore de quoi mettre des crampons mais il faut commencer à faire attention en posant nos pieds. Une fois la moraine passée nous avons de plus en plus de glace et de moins en moins de cailloux. La glace paraît sale par endroits, et n’est pas d’un blanc immaculé, mais c’est tout à fait naturel, le glacier transportant des rochers avec lui. On apprend ainsi beaucoup de choses sur la formation des glaciers et comment ils arrivent à déplacer des montagnes !
Sur la glace pas de problème pour marcher avec les crampons, et on peut grimper sans soucis les petites collines formées.
Les guides sont tous équipés de takie walkies et discutent entre eux, échangent des bons plans sur les chemins à emprunter. Enfait on comprend petit à petit que la glace fond tellement vite ici qu’il faut à chaque fois trouver de nouveaux chemins pour aller d’un point A à un point B. Et puis l’idée c’est surtout de trouver des tunnels, et lesdits tunnels se forment et déforment chaque jours, ne durant pas plus d’une 15ène de jours. La guide repère donc déjà ceux qui commencent à se former, mais pas assez pour que ce soit beau maintenant, et essaie d’en trouver ou on peut admirer la glace et entrer dedans.
Chaque jours il y a aussi de nouvelles crevasse, et on entend souvent la glace craquer autours de nous. Tous les glaciers ne changent pas autant, mais celui-ci, après avoir grossi pendant les années 60 fond à une vitesse record.
La journée nous plait bien, et notre guide est très sympa, par contre elle n’a rien de ce que l’on peu imaginer d’un guide de montagne, et c’est nous qui devions l’attendre régulièrement. Au retour nous empruntons un chemin qui finit par une foret (et un joli point de vue sur les glaciers alentours), elle nous parle des oiseaux et des animaux du coin on la sent déjà mille fois plus à l’aise que sur la glace ou elle glissait facilement !!
Nous n’avons pas trouvé le père Noël aujourd’hui mais la sortie nous a bien aéré l’esprit.
Nous reprenons notre route, passant par Rio Baker. Cet endroit est sois disant exceptionnel pour faire du rafting, mais nous avons passé un peu trop de temps à attendre le soleil et n’avons donc pas le temps pour le rafting. La route et le fleuve reste néanmoins très belle.
Nous nous dirigeons plutôt vers la frontière la plus au sud que l’on a trouvé : Paso Roballo (à prononcer Pacho Robacho) tout en n’oubliant pas le détour stratégique pour faire le plein d’essence à Cochrane.
Problème de la vie en van : Comment sortir des sentiers battus sans tomber en panne d’essence ?
La réponse est assez simple, il suffit d’acheter un bidon d’essence histoire d’augmenter l’autonomie de la voiture. Bien sur cette solution nous paraît trop simple et pas assez prise de tête. Nous preferons plutôt tester l’autonomie de notre voiture. On sait que l’on consomme beaucoup (pas loin de 10L/100km) par contre nous n’avons aucune idée de la taille de notre réservoir. En récupérant le van, le loueur nous a dit qu’il avait siphonné puis mis 5L d’essence, mais cela voudrait dire un réservoir de 40L ce qui paraît vraiment petit au vu de la voiture. L’aiguille quant à elle, nous ne la croyons pas vraiment. Seule certitude nous n’avons jamais eu le voyant allumé, et l’aiguille paraît être au plus bas au bout de 400km. Ici il y a bien 200km entre chaque station essence, il faut donc bien penser à faire le plein à chaque fois et en théorie cela fonctionne. En pratique cela fonctionne mieux au Chili qu’en Argentine, car en Argentine une station sur deux est vide ou abandonnée .. de quoi faire des petites frayeur donc !
Pour plus de précaution, ayant vu sur notre super application iOverlander que la station essence la plus proche de la frontière est régulièrement vide nous n’hésitons pas longtemps avant de faire un détour d’une 30ène de kilomètres pour faire le plein. Nous n’avons pas regretté notre choix !!!
Une fois le réservoir plein, nous allons maintenant vers la frontière la plus jolie et la plus perdue que nous avons traversé. Pour faire court nous n’avons pas du tout eu l’impression de traverser une frontière mais plutôt un zoo. Les milliers d’hectar alentours de la frontière (tant du côté Chilien qu’Argentin) achetés par les fondateurs des marques de vetement Outdoor dans leur lute pour la protection de l’environnement, ont été légués à l’état Chilien à condition que cela reste des espaces protégés.
Nous ne sommes pas surs que le Chili et/ou l’argentine aprécient que de si grandes parties de leur territoire soit ainsi racheté par des étrangers, en tout cas en tant que touriste on ne peut qu’apprécier conduire sur cette « route » ou règnent en maitres Guanacos, Nandou, Puma, Renards, Lièvres et autres animaux.
Enfin au bout de quelques heures à traverser ces collines bien plus sèches et plus désertiques que ce que nous avons vu ces derniers temps, nous arrivons au poste de frontière Chilien. Comme c’est la première fois que l’on traverse les Andes avec notre voiture nous ne savons pas à quoi nous attendre.
Premier bon point pour nous nous sommes dans une voiture de location et avons fait la demande auprès de la compagnie pour avoir les papiers nécessaires au passage de frontière. Ces papiers sont bien plus difficiles à avoir lorsque l’on est étranger et propriétaire de son véhicule.
La seconde difficulté et surtout due au fait que l’on ne peut pas importer de produits d’origine animale ou végétale au Chili (on n’est pas sur des réglementation pour passer en Argentine, il y a bien des panneaux montrant qu’il est interdit de faire passer des pommes, mais on n’a rien vu de très concret).
Nous savons donc que cela peu prendre du temps et que notre véhicule peut être fouillé de fond en comble. Par ailleurs nous avons fait attention à n’avoir plus aucun produit frais (mis à part du dulce de leche, mais il semblerait que ce soit le seul produit contenant du lait qu’on ai le droit de faire passer).
Du côté chilien pas de soucis c’est allé très vite, ensuite nous roulons pendant plusieurs kilomètres sans savoir si nous avons raté le poste de contrôle argentin, dans quel pays nous sommes, ni si la frontière sera ouverte alors qu’il est 21h passé.
En arrivant du côté argentin, la maison paraît vide, mais au bout d’un moment le douanier sort nous voir. Il n’avait pas l’air très bavard ni d’avoir envie de se prendre la tête. Après avoir regardé si nous ne cachions rien dans la boite à gants il n’a pas voulu inspecter de plus près notre van et nous a laissé passer sans soucis. Si on avait su on aurait pu garder à manger pour ce soir !!!!
De ce côté là les paysages sont tout aussi beaux, si ce n’est plus. Nous passerons la nuit dans ce parc national, mais partons assez tôt le lendemain matin car nous avons une réservation pour ce soir.