Copacabana, Isla del sol ... les alentours Boliviens du lac Titicaca

Copacabana, on peut dire qu’on en avait entendu parler avant d’y arriver. Aaah, les plages et les soirées brésiliennes vendues par les copains… Sauf que non, on est toujours en Bolivie, et Copacabana est juste une petite ville sur le bord du lac Titicaca.
On y est arrivé en bus de nuit depuis Sucre avec un arrêt à La Paz espérant trouver un nouveau bus rapidement sans passer la journée ici. Chose faite, nous voici bien en direction du lac Titicaca, avec un passage d’un bac à l’ancienne, le bus passant sur une barge pendant qu’on transite dans un autre bateau. On notera pendant ce trajet nos grandes interrogations sur ce lac, connu pour être frontalier entre le Pérou et la Bolivie il nous semble aussi que c’est le plus grand lac, ou alors le plus en altitude peut-être ? Bref on ne sait plus trop, et surtout on réalise cela n’a pas trop de sens de dire que c’est le plus grand lac à si haute altitude, mais l’essentiel est que c’est un grand lac, et qu’il est bien en altitude du coup il ne fera pas assez chaud pour s’y baigner !

Pour découvrir cette région et cet immense lac, nous voulons aller passer une nuit sur l’Isla del Sol, au milieu de celui ci. Mais avant de prendre un bateau pour nous y rendre le lendemain, nous grimpons sur une colline pour voir l’immensité du lac, et la vue sur la ville. Le ciel se dégage juste suffisamment pour un coucher du soleil magnifique. On en profite donc et cela nous laisse le temps de nous reposer après la montée. Jusqu'à présent on avait l’air de bien supporter l’altitude, on avait même oublié qu’on était aussi haut, mais quand on marche on le ressent et il est bien difficile de reprendre notre souffle. On sera quand même récompensé de notre effort en redescendant vers les nombreux bars qui font « happy hour » toute la journée. Ce ne sont pas les soirées Brésiliennes mais ils ont bien compris comment on attire les touristes ici !

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On embarque le lendemain sur un petit bateau en direction de cette fameuse ile du soleil. Le trajet passé sur le toit à observer la vue sur le lac et ses abords est bien agréable. Au premier regard cette ile nous rappelle notre voyage en Crète, on a d’ailleurs l’impression que c’était il y a une éternité au vu du nombre de pays que l’on a visité entre temps mais c’était il y a tout juste un an !
Nous ne perdons pas trop de temps et nous mettons rapidement en quête d’un logement pour la nuit avant de pouvoir partir gambader et visiter toute l’île. A priori ce n’est pas trop dur tant cette ile est touristique et pleine d’hôtels, mais on est compliqués : on ne veut pas payer trop cher, et on veut la plus belle vue de l’ile, rien de moins ! On monte donc le plus possible sur les hauteurs jusqu’à trouver notre bonheur dans une maison qui donne sur l’autre versant, moins rempli d’hôtels, et nous avons donc vue sur des champs et une petite plage avec un port en contrebas.

Une fois fait, nous partons en balade explorer cette ile. On part en direction d’une pointe, et on se retrouve à marcher dans un paysage qui nous paraît méditerranéen, entre restanques et végétation basse. On croise des ânes, puis un troupeau de mouton et son berger avant d’arriver à la pointe en question d’où notre regard porte de tous les cotés sur le lac, dont on peine par endroit à voir la côte tant il est grand. Le temps n’est pas au beau fixe, et on aperçoit au loin les éclairs qui menacent, nous qui adorons les orages (surtout vu de loin ou quand on est à l’abris, ils sont bien moins drôles quand on est sous la pluie) sommes ravis de ce ciel rempli d’éclairs, Hugo aussi aimerait bien être aussi enthousiaste que nous, malheureusement il semblerait qu’il regarde toujours ailleurs quand il y a un éclair.
En redescendant, nous passons par des ruines incas. Un petit temple en pierre, au bord de l’eau, dédié au dieu du soleil rappelle que ce lac est l’un des berceaux de cette ancienne civilisation.

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Le lendemain, nouvelle promenade durant laquelle nous découvrons que malgré l’afflux massif de touristes sur l’ile, celle ci garde quand même son coté authentique. On croise des paysans en train de labourer la terre manuellement, avec des outils rustiques, des troupeaux de moutons, et d’alpagas. On apprécie beaucoup cet endroit, ces paysages et les petits villages que nous traversons. Nous regrettons bien sur qu’un conflit interne à l’île nous interdise l’accès à la partie Nord de l’île, tant pis nous en profitons pour explorer de fond en comble la partie autorisée aux touristes. A force de marcher plus ou moins au hasard il commence à faire faim, et nous avons peur de devoir revenir jusqu’au village principal pas si près pour trouver à manger (et il faut dire que l’ile est vallonnée, notre souffle nous ralentit donc un peu pendant les montées).
Finalement en passant sur une petite plage nous trouvons un petit restaurant qui accueille habituellement des groupes sur réservation et accepte de nous servir aussi. Assis sur la terrasse proche de l’eau, nous avons donc droit à un menu de spécialité locales excellent avec notamment de la fameuse truite du lac à la plancha.

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On reprend ensuite le bateau jusqu’à Copacabana pour y passer une nouvelle nuit avant de repartir vers d’autres destinations. Et cette fois ci, on a décidé de se faire plaisir sur l’hôtel, et ayant en plus été upgradés, on se retrouve dans une suite duplex pour nous 3 avec immense baie vitrée et vue sur le lac. On a du coup aussi une douche sans décharge électrique ce qui nous change car en Bolivie en allumant l’eau chaude nous avons presque toujours le droit à une décharge électrique, ce qui n’est vraiment pas rassurant car nous sommes tout de même sous l’eau à ce moment ! Plus bas, des alpagas sont en train de tondre la pelouse, nouvelle occasion pour nous de les trouver tellement plus mignons que nos moutons…

Quelques jours dans la Pampa amazonienne

Nous nous envolons de La Paz, en direction de la petite ville de Rurrennabaque, préférant pour une fois 30 min d’avion à 22h de bus. La vue à travers le hublot en se rapprochant est magnifique, et nous donne un tout petit aperçu, mais déjà impressionnant, de la taille de la foret Amazonienne, du vert à perte de vue. Quand des montagnes se dessinent sous le tapis de jungle c’est juste magnifique et donne des envies d’aventures.
Une fois posés, on ressent que le climat est très différent, on se retrouve dans une moiteur super pesante. Encore une fois dans notre avion tout le monde parle Français, à croire que nous sommes les seuls touristes en Bolivie.

Nous sommes ici pour une expédition dans la jungle, et plus particulièrement dans la pampa, la zone humide riche en animaux sauvages. Il y a un nombre incroyable d’agences qui proposent toutes les mêmes expéditions (nous faisons l’impasse sur les expéditions dans la jungle en particulier, on a déjà fait beaucoup de randonnées dans la jungle en Asie, ici nous avons envie de voir des animaux), on trouve ça rigolo d’ailleurs d’apprendre qu’on peu faire les mêmes expéditions dans tous les pays alentours qui ont un bout d’Amazonie.
Après un petit tour de la ville et des agences, nous en choisissons une et sommes prêts à partir le lendemain pour 3 jours et 2 nuits.

On peut noter notre nouvelle technique de négociation (nous sommes tous les deux nuls en négociation, et n’aimons pas marchander les prix), que nous utilisons sans le vouloir pour la seconde fois en Bolivie et qui marche vraiment bien : arriver dans une agence avec un tract d’une autre agence de voyage pour la même sortie. Les deux fois Lise, un peu gênée, a essayé de ranger rapidement le tract dans son sac à main, mais il n’a pas échappé à la madame de l’agence qui nous propose d’elle même 40% de réduction.

On commence donc de bon matin par 3h de voiture pour rejoindre le point de départ. Nous ne sommes que nous 3 et notre guide dans la voiture, mais une autre voiture avec un groupe de martiniquais partent aussi avec la même agence et logerons avec nous.
En chemin, le chauffeur s’arrête soudain et nous fait descendre pour nous montrer un paresseux au bord du chemin dans un arbre. En regardant de plus prêt on voit même qu’il s’agit d’une mère avec son petit accroché sous elle. Le temps de quelques photos, on ne la verra pas bouger, fidèle à la réputation de son espèce… On est quand même content d’avoir un bon objectif car bien caché dans les arbres le paresseux est difficile à voir, alors à prendre en photo n’en parlons pas.
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On remonte ensuite en voiture jusqu’à rejoindre la rivière où nous changeons de moyen de locomotion pour une pirogue qui nous emmènera un peu plus dans l’Amazonie jusqu’à notre lodge.
Nous sommes tous les 3 avec notre guide qui commence à nous présenter la région, et quelques un des animaux que nous pouvons espérer croiser. La liste est longue et nous laisse excités et impatients. Il nous parle ici d’un jaguar qu’il a aperçu une ou deux fois seulement, la première fois c’était une touriste qui l’avait repéré et il avait cru à une blague tellement c’était improbable. Notre nouvel objectif est donc rapidement fixé, nous souhaitons voir un jaguar (bien sur étant sur une barque il faut arriver à un moment ou il a envie de boire).
Très rapidement on voit qu’il n’a pas vraiment exagéré sur le nombre d’animaux que l’on verra, puisqu’en plus des nombreux oiseaux on croise un groupe de petits singes jaunes, les Saimiri ou singes-ecureuils sur le bord de la rivière. La pirogue s’arrête tout près, et peu craintifs, l’un d’eux saute même à bord pour essayer de nous piquer une tomate. On ne se laisse pas faire, et on s’écarte un peu pour les regarder plus tranquillement et les photographier.
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En continuant notre route, on ne cesse de pointer à droite et à gauche les gros et beaux oiseaux qui se reposent sur les bords de cette rivière. On repère différentes espèces de hérons, parfois très gros, soit tout blancs, soit gris et noirs. En plus de ces oiseaux dont nous ne connaissions pas toujours les noms (ni l’existence), nous découvrons ici les capybaras. Ce sont des sortes de marmottes géantes et il y en a partout. En train de nager, de prendre tranquillement un bain de boue, ou simplement de marcher le long de la rivière.
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Un peu plus loin on aperçoit notre premier crocodile qui se repose sur le bord de la rivière. Notre guide nous explique qu’il ne s’agit pas vraiment d’un crocodile, mais d’un alligator, la plus petite des 2 espèce que l’on trouve ici, l’autre étant le caiman noir, bien plus gros… On est tout excité d’en voir un, notre guide a même fait demi tour pour nous rapprocher de lui et qu’on puisse bien l’observer. Au final, au fil de l’eau il commence à y en avoir de plus en plus. Petite mention spéciale à Hugo dont les yeux se sont mis en mode « radar à croco », et qui nous en montrait une quantité plutôt incroyable. Au bout d’un moment on a tous la technique et on passera les 3 jours à être impressionnés par le nombre de crocodiles au mètre carré (et surtout de les voir le plus souvent inactif avec pleins d’animaux autours d’eux).
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Les bords de la rivière sont aussi habités par des gros groupes de petites tortues qui prennent le soleil ou se baignent. Et on a l’opportunité de les imiter quand on aperçoit des dauphins roses qui passent devant nous dans la rivière. Notre guide nous propose donc une petite baignade pour les rejoindre, mais seuls Thomas saute à l’eau cette fois.
Après 2 bonnes heures à observer les animaux et à nous arrêter toutes les 30 secondes pour prendre des photos, admirer les paysages ou alors la taille de ces oiseaux, nous arrivons à notre lodge qui sera notre base pour les 2 prochaines nuits. Comme prévu nous retrouvons le groupe de Martiniquais (c’est d’ailleurs rigolo de voir à quel point c’est facile de repérer ceux qui sont en métropole depuis quelques années de ceux qui sont restés en Martinique) qui sont accompagnés d’une chilienne (la pauvre ça ne doit pas être très drôle de voyager avec tout un groupe de français lorsqu’on ne parle pas un mot de Français). Ils mettent l’ambiance dans ce lodge, et Hugo se trouve enfin un adversaire de billard à sa taille (ce n’est pas bien compliqué d’être meilleur que nous).
Après un petit tour des lieux et une courte sieste nous voilà repartis sur notre pirogue pour aller voir le coucher du soleil un peu plus loin. On n’a pas vraiment compris l’intérêt d’aller à cet endroit si ce n’est pour que l’on achète des bières, la vue n’était pas extraordinaire, mais nous avons pu mieux faire connaissance avec nos nouveaux compagnons, et même un petit match de volley. L’idée étant d’occuper le temps afin de pouvoir avoir le vrai intérêt de la sortie : un retour en pirogue dans le noir pour observer les yeux brillants des crocos. C’est donc une fois la nuit tombée et armés de lampes de poches que nous rentrons à notre camp. En éclairant les crocodiles, ou en tout cas les bords de la rivière on voit briller leurs yeux. C’est vraiment impressionnant, on a l’impression d’en voir partout autour de nous mais sans pouvoir distinguer leurs corps. La plupart sont dans l’eau avec juste les yeux qui dépassent. On remarque donc qu’il y en a même un juste à l’endroit ou l’on amarre la pirogue, ce n’est donc pas très rassuré qu’on remonte vite en hauteur prendre notre diner !

Le lendemain matin, nous voilà d’attaque pour ce qui s’annonce être l’activité favorite de Lise (Hugo aussi avait l’air enchanté) : partir à la recherche aux anaconda. Oui oui vous avez compris, on va marcher dans la pampa et chercher autours de nous si jamais on ne trouve pas des petits serpents de plusieurs mètres qui se cachent dans les buissons. Une fois habillés convenablement (avec de grandes bottes et une superbe chemise blanche pour éviter les moustique), nous partons donc pour notre promenade. Au grand désespoir de Thomas, et au grand bonheur de Lise, nos guides trouvent plus simple que nous partions les deux groupes ensemble, comprenons bien qu’un groupe de 10 personnes fait bien plus de bruits qu’un groupe de 4 personnes, et encore plus quand il s’agit d’antillais !! La probabilité de croiser des anacondas par hasard s’amenuise de minutes en minutes. Cependant la promenade est très sympa, et les paysages superbes. Un peu perturbant de voir un groupe de 5 noirs marcher les mains sur la tête, entourés par 2 guides avec des bâtons et 3 blancs derrière. Nous voilà de retour dans une plantation de canne à sucre il y a quelques années !!
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Malgré tout, les yeux affutés de 10 personnes valent mieux que de 3, nous trouvons donc un anaconda bien caché dans les herbes. Les guides l’attrapent et le sortent pour mieux nous le montrer (pas trop près pour Lise), il s’agit d’un petit de quelques mois, mais déjà bien impressionnant. Nous continuerons la promenade dans ce qui paraît être un cimetière de caïmans et rentrons à temps pour déjeuner !

Après un bon déjeuner nous voilà donc parés et en forme pour l’activité de l’après midi qui se doit d’être fructueuse car notre repas du soir en dépend. En effet nous partons pêcher les piranhas que nous pourrons avoir pour le diner.
La technique pour pêcher les piranhas paraît très simple quand notre guide nous l’explique : on accroche un bout de viande sur un hameçon attaché à un fil de pêche qu’on lance à l’eau, et on ressort rapidement dès qu’on sent que ça mort. Ça s’avère finalement un peu plus compliqué quand nous nous y mettons… On pourrait bien dire que c’est parce qu’il n’y en a pas beaucoup là ou nous sommes mais à chaque fois que notre guide jette sa ligne il récupère un poisson (piranha ou poisson chat).
Quant à nous, on sent effectivement du mouvement a peine la ligne mise à l’eau, mais elle ressort à chaque fois vide. On a donc bien nourri les piranhas plus qu’on ne les a péché, mais ils en avaient bien besoin car au vu de la tête de la cuisinière quand on lui a ramené notre trésor il semblerait que ceux qu’on a eu soient tous très petits.
On ne vous dira pas combien de cette récolte vient du guide, mais sur nous 3, l’un a abandonné avant d’en avoir, un autre a cru en pêcher un mais dans le mouvement le poisson est sorti de l’eau d’un coté du bateau pour s’envoler puis retomber de l’autre et enfin le dernier s’est un peu mieux débrouillé mais rien de très glorieux non plus…
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La sortie nous a quand même permis de nous extasier encore une fois sur la diversité des animaux présents et le fait qu’ils ont l’air de vivre entre eux sans trop de soucis, les oiseaux marchent proche des alligators, les papillons se posent sur les tortues... On notera aussi la petite frayeur que nous a fait un caïman noir : notre guide s’est un peu trop rapproché pour nous le montrer de très très près (et essayer de nous faire un peu peur parce qu’on commençait à être un trop sereins), finalement le crocodile a commencé à nous charger. Heureusement un bon coup de moteur et on n’en parle plus, on ne devait pas être si intéressant que ça pour lui et il a juste voulu nous dire de nous éloigner. Bref cela nous rappelle que ces animaux qui paraissent immobiles et inoffensifs peuvent être bien dangereux et agressifs quand ils le veulent. Il devait d’ailleurs être l’heure de leur diner car pendant cette sortie nous en avons vu beaucoup en action.
Le lendemain nous entamons notre dernière journée aux aurores pour aller voir le lever du soleil. A cette heure ci la jungle paraît très calme, il n’y a aucun bruit ni mouvement dans l’eau. Après notre superbe lever du soleil nous faisons le point sur les animaux que nous souhaitions voir et que nous n’avons pas encore vu, la liste est assez courte : des jaguars (on a vu des oiseaux-jaguars mais ça ne fait pas du tout le même effet), des singes hurleurs, des toucans et des perroquets (même si on en a vu pleins aux Fidji c’est toujours cool d’en voir).
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Pour les singes, ils ne se montreront pas, mais on les entend bien crier ce matin et leur nom n’est pas usurpé ! On a eu un peu plus de chance avec les toucans, et même s’ils sont assez loin on voit bien nettement leur énorme bec orange. Quant aux perroquets nous les avons entendus et aperçus en vol mais pas d’assez près pour pouvoir voir toutes leurs couleurs.

On retourne ensuite à un endroit pour voir des dauphins et se baigner. Evidemment l’idée de se baigner avec des dauphins alors qu’on vient de pêcher des piranhas et que l’on voit des crocodiles à côté ne plait pas à tout le monde mais pourquoi pas ! Disons que si l’eau n’avait pas été marron Lise aurait probablement été plus tentée, en attendant elle se contente de faire le guet pendant que Thomas et Hugo se mettent à l’eau. Au premier endroit il y a plusieurs groupes de touristes, pas de crocodiles mais un peu trop de monde pour les dauphins qui sont là mais restent loin des nageurs.
En s’éloignant un peu, on en repère plusieurs alors que la rivière est moins large. Le guide nous dit alors de sauter à l’eau, mais on a un petit moment de doute, car en plus des dauphins on voit bien quelques alligators sur la rive, beaucoup trop proches à notre goût. Selon lui, les alligators ne posent pas de problèmes et ne risquent pas de nous attaquer. Pas très rassuré Thomas se met quand même à l’eau en faisant confiance aux autres pour faire le guet. Les dauphins passent cette fois un bien plus près, mais on ne peut pas non plus dire qu’ils viennent jouer avec lui. Finalement l’un des crocodiles commence à bouger rapidement et se met à l’eau ce qui donne une grosse frayeur à Thomas qui saute dans le bateau aussi vite que possible ! Le temps de se remettre et de laisser repartir le croco il y est finalement retourné accompagné d’Hugo.
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Le retour jusqu'à Rurrennabaque se fera plus rapidement qu’a l’aller, abandonnant l’idée de voir un jaguar nous autorisons notre guide à accélérer. Les deux jours auront été superbes et cet endroit vraiment magnifique mais nous quittons les crocodiles sans regret et retrouvons la civilisation, les cocktails et la piscine de l’hôtel avec grand plaisir.

Le lendemain matin nous voilà de retour à la Paz pour une dernière journée à 3 sous le signe du shopping.