Notre premier arrêt une fois la frontière passée est l’estancia Santa Thelma. Ce soir nous troquerons notre van pour une super chambre dans une estancia argentine. Une vraie estancia, mais tout de même tenue par des étrangers (comme toutes celles du coin), plus précisément par de la famille éloignée de Lise.

Estancia Santa Thelma

La route pour y aller ne paraissait pas très longue, mais c’est surtout que nous n’avons pas l’habitude de rouler plusieurs centaines de kilomètres sur une route droite sans aucun virage. Nous avions espéré faire le plein d'essence au premier village que l’on passe mais ils n'en avaient plus. Les stations les plus proches sont donc 150 km au nord ou 200 km au sud, n'ayant pas envie de faire un si gros détour, nous nous dirigeons vers le sud tout en passant en mode "conduite économique". On ne sait pas si c’est grâce à ça que nous sommes arrivés à destination sans avoir à finir en stop aller acheter un bidon d’essence à la prochaine station, mais en tout cas on peut vous assurer que c’est bien plus long !!
Les paysages sont cependant très jolis, longeant d'immenses propriétés qui paraissent complètement vides, et parsemé de nombreux Guanacos morts sur la route s'étant pris les pieds dans les barrières.

Nous sommes super bien accueillis par Marc Antoine qui nous fait faire un tour des environs. Enfin pas tout le tour car la propriété fait plusieurs milliers d’hectares. Nous n’avons pas le temps de faire une promenade à cheval aujourd’hui, mais en prévoyons une pour demain et ce soir nous irons faire un tour à pieds. En grimpant un peu on peut avoir une superbe vue sur la pampa argentine. On trouve aussi sur notre passage pleins de guanacos, nandos et même des tatous.. sans compter les animaux domestiques : chevaux, moutons, brebis qui peuvent se promener en toute liberté.
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On aimerait bien voir un puma par la même occasion, mais c’est vraiment dur d'en voir, on sait surtout leur présence au nombre d'agneaux tués chaque année.
En parlant avec le gaucho on comprend qu’avec des chiens dressés il est quand même possible de les chasser. Cela a beau être une espèce protégée, chaque année beaucoup sont tués par les gaucho qui en ont marre de voir leurs agneaux disparaître et nous pouvons les comprendre.
Ce soir nous aurons droit à un véritable asado argentin, l'occasion pour nous de gouter l'excellente viande du coin.
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Le lendemain nous partons pour une promenade à cheval avec le gaucho de l’estancia, le cheval de Thomas, un peu fougueux, n’a pas l’air d’avoir l’habitude d’être monté par un débutant et se rebiffe 2-3 fois. Après une petite chute, Thomas continue à pieds et Lise reste sur son cheval qui s’impatiente un peu de marcher si lentement.
N’ayant pas envie de rentrer jusqu’à l’estancia à se rythme là, le gaucho nous propose de seller un des autres chevaux qui sont en semi-liberté. Cela tombe bien il y en a pas loin de nous. Nous restons en admiration sur la manière dont il s’y prend pour approcher le cheval et le seller sans qu'il râle ou s’enfuie.
Finalement, même une fois monté, nous allions presque aussi vite à pieds, ce cheval là est assez vieux et plus que tranquille. Thomas reste donc à la traine derrière nous en train de se battre pour le faire avancer, jusqu'au moment où, reconnaissant le chemin, il a accéléré comprenant que l’on rentrait à l’écurie !! Malgré les petits imprevu, le coin est magnifique est la promenade a été très agréable.

El Chalten

Une fois notre séjour à l’estancia terminé nous reprenons notre superbe voiture pour nous rendre à El Chalten y retrouver tous les touristes du coin. Malgré le nombre de personnes, l’ambiance de la ville nous plait. Les gens viennent tous pour faire des randonnées et particulièrement pour voir le joli Fitz Royz.
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Un parking est reservé pour les campervans, ce n’est pas l’endroit de rêve mais cela fera très bien l’affaire, et puis nous ne passons pas beaucoup de temps dedans et faisons le plein de nourriture argentine en arpentant les restaurants et bars de la ville. Encore une fois nous avons un but en tête, faire une randonné sur plusieurs jours qui paraît assez difficile. Celle dont nous avait parlé un Australien rencontré dans un précédent trek.
Sachant cette randonnée particulièrement difficile, nous partons d’abord aux renseignements pour confirmer ce que nous suggère la météo : à savoir attendre 2 jours pour ne pas avoir trop de vent ni de pluie. Les gardes parcs sont formels, il nous faut effectivement attendre et ils en profitent pour nous faire regarder un petit film sur tous les dangers de cette randonnée et nous expliquent que nous devrons venir les voir le jour même faire valider que l’on a le matériel nécessaire et remplir les papiers habituels à remettre en sortant.
Nous voulions profiter des deux jours à attendre pour nous mettre en jambes et faire les randonnées « classiques » du coin. Malheureusement la météo nous empêche de faire celle qui est sencé être la plus jolie car la vue n’est pas du tout dégagée. Tant pis pour la "laguna de los tres" nous irons voir la "laguna torre" une lagune formée par un glacier.
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Ce n’est pas la randonnée du siècle, surtout maintenant qu’on compare avec le trek que l’on a fait juste après. Mais c’est tout de même très sympa. Assez surprenant aussi le vent qui nous emporte lorsque nous sommes face à la lagune, cela doit être habituel car il y a pleins de petits abris de fortunes construits pour nous protéger un peu.

La vuelta al Huemul

Avant de partir pour ces 4 jours de marche il nous faut un peu de préparation.
Aller acheter / louer le matériel obligatoire :

  • une carte topographique pas du tout aussi précise que nos super cartes IGN, mais le chemin que l’on doit emprunter y est tracé, ainsi que les courbes de niveau et puis c'est toujours utile si nos téléphones n'ont plus de batteries.
  • des batons de marche: ce n’est pas obligatoire mais on aura des glaciers à traverser et sans crampons il vaut mieux avoir un baton chacun
  • 2 mousquetons par personne pour pouvoir passer les tyroliennes
  • un harnais chacun toujours pour les passages en tyrolienne.
  • une corde pour récupérer la tyrolienne. Ca nous intrigue beaucoup, en effet on ne comprend pas comment on recupère la tyrolienne si la corde n’y est pas reliée à la base...
    Par contre ce que l’on comprend bien c’est que le loueur n’a pas le droit de nous louer le matériel si on n’a pas l’air de savoir l’utiliser. Après avoir vu sa tête quand Thomas lui a dit qu’on ne savait pas mettre un harnais, on a eu du mal à rattraper le coup donc inutile de poser d’autres questions. On verra bien sur le moment !

Mais n’oublions pas non plus de faire les courses. Et là grosse surprise c’est une ville prévue pour des randonneurs mais les magasins pas du tout adaptés. Nous avons un peu de mal à trouver notre plaisir, et puis à force de faire des randonnées on en a marre des noodles et du thon en boite, donc on prend pleins de fruits et légumes tant pis pour le poids. (Il faudra qu’on soit stratégique et manger rapidement ce qui est lourd). Enfin n’oublions pas que nous partons le 31 décembre, donc on se motive et on prend une bouteille de mousseux (la seule que l’on a trouvé), même si on comprend bien que l’on devra porter la bouteille en verre vide pendant les 4 jours.

Les journées étant très longue et la météo meilleure l’après midi nous débutons la randonnée assez tard, après avoir bataillé en faisant nos sacs histoire de prendre le moins de poids possible mais d’avoir tout notre attirail pour le grand froid. Nous n’avons pas non plus acheté de bouteille de gaz neuve et espérons que celle que l’on a tienne les 4 jours… Mais on ne s’inquiète pas tant que ca on sait que l’on ne sera pas seuls car cela fait 3 jours que personne ne peut y aller à cause de la météo.

Lago Toro
Nous voilà donc fin prêts et nous avons compris la leçon on fait comme si on était super à l’aise devant les gardes parcs quand ils nous demandent si on a l’habitude des harnais et des mousquetons. Oui oui on fait de l’escalade très régulièrement (dit Lise qui a le vertige et Thomas qui n’en a jamais fait) ;)
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Nous sommes prévenus, aujourd’hui est le seul jour où le chemin sera vraiment tracé, les autres jours le balisage reste à désirer. Profitons donc de notre journée tranquille en direction du Lago Toro !
Le dénivelé se fait assez facilement, nous avons une belle vue sur le lac Viedma avant de nous enfoncer un peu plus dans les montagnes et de nous rapprocher des glaciers que l’on traversera.
Seule difficulté de la journée, mais pas des moindres, nous devons traverser deux rivières à pieds. On nous a prévenu que l’eau n’arriverait pas plus haut que les genoux, par contre nous n’avions pas réfléchi à ce que cela impliquait de traverser une rivière si près de glaciers. Nous ne goutons pas l’eau avant d’enlever nos chaussures et de nous lancer dans la courte traversée, c’est surement mieux car en 3 pas nos pieds sont congelés et il faut se concentrer bien fort pour continuer d’avancer tranquillement histoire de ne pas glisser sur les cailloux ni de rester paralysé par le froid, heureusement que c’est une toute petite rivière.
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En arrivant sur le lieu de camping ce soir là nous sommes impressionnés par le monde présent. Nous savions qu’il y aurait plus de monde au vu de la météo, mais ne pensions pas que ce trek devenait si populaire. Il y avait bien une 20ène de tentes autours de nous. Tous les emplacements étant protégés par des barricades de bois afin de nous couvrir un petit peu du vent qui souffle fort dans ce coin là.
Nous fêterons la nouvelle année plutôt calmement, et a une heure européenne histoire d’être en forme le lendemain pour le Paso del Viento.

Paso del Viento
Le dénivelé aujourd’hui est bien plus important, et il faut s’attendre à avoir beaucoup de vent (d’où le nom du col que l’on passera), mais pour Lise la plus grosse difficulté restera le premier passage en tyrolienne. Ayant le vertige cela lui fait bien plus peur que les 1200 m à grimper ensuite.
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C’est au début de la journée donc on y arrive assez tôt, et comme on s’y attendait il y a un peu la queue mais pas tant non plus, cela nous laisse le temps de regarder comment les autres traversent. La rivière n'est pas large, par contre cela paraît être légèrement en « montée ». Les gens devant nous passent sans soucis et nous ont donné l’impression que c’était vraiment facile et qu’on pouvait traverser avec les sacs et s'éviter de perdre du temps en les faisant passer un par un.
Thomas commence donc, et même si ce n'est pas aussi facile que ça en a l'air il arrive de l'autre côté sans problème. Le passage de Lise par contre est plus compliqué, dès le début elle comprend que son sac était bien trop lourd et que ses bras ne la porteraient pas jusqu’au bout. Ayant misé sur le fait que Thomas lui donnerait un coup de pouce en tirant sur la corde à la fin, elle ne se fait pas trop de soucis ... jusqu'au moment ou les bras commencent à lacher et que Thomas ne trouve pas la petite corde à tirer et donc n'arrive pas à l'aider.
Mais avec quelques petites pauses et des encouragements elle a avancé suffisement pour que Thomas la tire à bout de bras pour faire les derniers centimètres qui paraissaient impossible. On retient la leçon, la prochaine fois on fera passer les sacs à part ! La fierté de Lise remonte un peu quand on se retourne et qu’on voit au loin un garçon se faire rapatrier par ses copains car il n’a pas réussi à traverser avec son sac et était le premier du groupe.
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La grimpe pour accéder au col nous paraît d’un coup bien plus facile, nous ne sommes pas très à l’aise en tyrolienne par contre la marche ça nous connaît ! Au lieu de prendre un chemin qui longe le glacier on trouve ça plus rigolo de le traverser, il faut sans cesse trouver des chemins pour contourner les crevasses, ainsi que faire bien attention à ne pas glisser mais on avance petit à petit.
Le vrai avantage de faire des randonnées en cette saison c’est que l’on peut se permettre d’aller doucement, de faire plusieurs heures de pauses pour faire une sieste et encore d’arriver avant la tombée du jour (le soleil se levant avant 6h et se couchant après 22h).
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Une fois au paso del Viento, aussi surprenant que cela peut paraître nous n’avons pas eu de vent. Du coup nous avons passé un bon moment à regarder le paysage avant de redescendre. La vue d'ici nous a simplement coupé le souffle. Nous avons troqué les 2-3 glaciers que nous avions dans notre champ de vision par une vue panoramique sur le Champ de glace de la Patagonie Sud : nous surplombons de la glace sur des kilomètres à perte de vue. Cette région, partagée entre le Chili et l’Argentine, est la troisième plus grande réserve d’eau potable du monde.
Malgré les nuages nous sommes bien contents que le ciel soit dégagé, et apercevons des sommets qui sortent de la glace et paraissent tout petit pour la simple et bonne raison qu’ils sont tous reliés entre eux par des mètres et des mètres de glace. Et sur ladite glace nous voyons des sortes de traces qui paraissent noires et qu’on imagine être de gigantesques crevasses.
Au bout d’un moment il commence à faire froid et nous entamons donc la descente. Il n’y a pas vraiment de chemin, ou alors au contraire on peut trouver une multitude de chemins, quoi qu’il en soit on descend et la pente est raide !
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Nous arrivons au camping pas trop tard, assez tôt pour trouver un bon emplacement abrité (par un muret en pierre cette fois ci), en effet le camping est trop petit pour le nombre de tentes qui viendront dormir ici. Il y en a moins d’hier mais toujours une bonne quinzaine.
Nous avons aussi la grosse surprise, et une vraie chance pour nous, de trouver dans une petite cabane des bonbonnes de gaz mises à disposition. C’est assez clair pour nous maintenant que notre bonbonne pas entière ne sera pas suffisante. Nous utilisons donc une de celles à disposition ce soir histoire de pouvoir manger chaud lors de notre dernier jour !
Seul petit bémol que l’on peut remarquer ce soir, il n’y a pas de feuillets ni rien. Ce n’est peut-être pas dérangeant quand il y a 2 tentes chaque soirs, mais avec des dizaines de personnes par jours cela donne des endroits vraiment sales et pleins de mouchoirs ou autres déchets laissés un peu partout. Décidément même dans des lieux incroyables les gens ne sont pas capables de respecter leur environnement !
Durant la soirée de la neige se met à tomber et recouvre doucement notre tente et les alentours. Heureusement, ce n'est qu'une fine épaisseur et on est au chaud dans nos duvets!

Bahia de los tempanos
Le lendemain matin nous partons motivés pour une grosse journée. Nous avons encore un col à passer aujourd’hui. La montée est raide, mais la vue tout du long incroyable. Par contre aujourd’hui le vent est avec nous, et une fois en haut il souffle très très très fort. Nous prenons quand même le temps de poser nos sacs, et de faire un tour afin d’aller jusqu’à un point de vue écrit sur notre GPS. Il n’y a pas de vrai chemin, mais on voit bien ou le point de vue a l’air d’être. L’idée est de contourner un pic pour pouvoir voir le Glacier Viedma se jeter dans un lac. Nous pouvons aussi voir l’endroit ou nous dormirons ce soir, et sommes bien contents d’apercevoir de si haut de nombreux iceberg.
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Après avoir un peu de mal à retrouver nos sacs, nous entamons une descente sans fin. La descente la plus raide que l’on ai vue. Et, avec de plus en plus de passage, le chemin s’effrite énormément, nous marchons donc sur du sable en enchainant des glissades, se rattrapant d’arbres en arbres. Nous mettrons presque 3 heures pour atteindre le lac où nous dormirons.
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Ayant passé plusieurs heures au col nous ne sommes pas dans les premiers arrivés, et c’est compliqué de trouver un endroit ou dormir. En effet nous dormons dans un petit bosquet en bordure d’une plage de galets. La plage n’étant pas très agréable pour planter la tente, des emplacements ont été défrichés dans le bosquet et nous prennons le dernier emplacement de libre. Ceux qui arrivent après nous doivent donc défricher (sans outils), ou continuer leur route pour trouver un endroit plat où dormir plus loin du lac.
Nous passons un très bon moment devant ce lac rempli d’icebergs. Le glacier Viedma qui le forme est l’un des plus gros de la région et pendant la nuit nous entendrons des bruits d’icebergs qui se cassent ou se retournent.

Au petit matin la vue est toujours aussi jolie, mais nous entamons maintenant le dernier jour et rentrons jusqu’à El Chalten. Cette journée est moins intéressante, et nous savons déjà que la fin sera longue. Mais on se concentre sur notre dernière épreuve : la seconde tyrolienne.
Cette fois ci nous comprenons pourquoi nous avions besoin d’une corde, la tyrolienne n’étant pas rattachée aux bords. Thomas prend le mousqueton en acier et traverse la rivière à bout de bras sans tyrolienne, attaché à une corde pour que Lise puisse ensuite tirer et récupérer la tyrolienne. A refaire le mieux aurait été que Thomas parte chercher la tyrolienne sans son sac et revienne avec la tyrolienne (un aller retour donc) car la traversée sans au mousqueton et avec le sac sur le dos a été assez difficile pour lui. Lise n’a donc pas d’autre choix que de traverser le sac sur le dos, et même s’il est un peu plus léger, afin d’éviter tout risque elle se jette prenant tout son élan pour débuter cette traversée bien plus longue. Finalement presque pas besoin des bras tout glisse comme il faut !
Après la longue marche de la fin, nous sommes bien heureux d’arriver à El Chalten avec un ciel découvert qui nous offre une vue sur le Fitz Royz.

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Nous hésitions à passer une journée de plus ici pour faire une randonnée pour aller jusqu’à un point de vue histoire de le voir, mais nous avons eu notre dose de marche et nous nous contentons donc de la vue offerte depuis la ville. On peu aussi préciser que nous étions bien fatigués après ces 4 jours de marche dans le froid (oui oui sur les glaciers il ne fait pas très chaud).