Puisque nous avions prévu plus d’un mois en Indonésie, mais pas le visa spécifique, 2 choix s’offrent à nous : passer 3 jours en formalités administratives pour prolonger notre visa, ou effectuer un « visa run » (sortir du pays pour y re-rentrer). C’est cette solution que nous privilégions, car elle nous donne l’occasion d’aller découvrir un nouveau pays dont nous ignorions tout il y a quelques semaines : le Timor Oriental dans lequel nous passerons au final une dizaine de jours.
Le Timor est une ile séparée par une frontière en son milieu. La partie Ouest fait partie de l’Indonésie, alors que l’Est est indépendant. Cette indépendance, datant de 2002, est récente, et fait du Timor-Leste (Timor Oriental en français) l’un des pays les plus jeunes du monde.
Ancienne colonie portugaise (le portugais est d’ailleurs toujours l’une des langues officielles), cette nation a cru obtenir son indépendance au départ des Portugais, mais l'Indonésie a sauté sur cette occasion d'étendre son territoire et a immédiatement envahi l’est de l’ile. Suivront malheureusement 20 ans de violences, d’abus, de guérillas et de massacres qui entraineront la mort 20% de la population (200 000 morts), et finalement l'ONU est intervenue pour les aider à se sortir de cette dictature et mettre en place un gouvernement.
En arrivant dans ce petit pays, nous sommes d'abord marqués par la pauvreté. Nous ne nous attendions pas à tant de différence avec l'Indonésie mais cela n’a pourtant rien à voir. Notre première image a en effet été des dizaines de personnes accrochés aux grillages de l'aéroport pour regarder les avions s'en aller. Nous avons compris un peu plus tard qu'ils étaient tous venus dire au revoir à leur copain.
On est un samedi et pourtant on se demande où se cachent le million d'habitants du pays. En effet les rues de Dili ne sont pas très animées. Les infrastructures aussi ne donnent pas non plus vraiment l'image d'une capitale, on se croirait dans une petite ville de campagne comme on en a vu d’autres en Asie.
Nous sommes très bien accueilli par le gérant de notre auberge et nous tombons bien car le dimanche c’est à la plage qu’ils prennent le petit-déjeuner tous ensemble.
Nous embarquons donc dans un microlet - l'équivalent de nos bus de villes, tous plus colorés et décorés les uns que les autres - en direction de la plage du Cristo Rei. C'est une des plus jolies plages des environs de Dili et comme son nom l'indique elle est surplombée par une monumentale statue du Christ.
C'est aussi à ce moment là que l'on apprend l'existence des crocodiles du Timor. Notre gérant nous rassure en nous disant qu'il n'en a vu qu'une seule fois, mais il nous conseille quand même très fortement de ne jamais nous éloigner du bord en nous baignant pour pouvoir voir ce qui nous entoure. Pas très rassurés, on va quand même dans l'eau en écoutant bien son conseil (on le fera durant tout notre séjour) même si on se dit qu’on a peu de chance d’en croiser.
Nous apprenons aussi que les crocodiles sont importants pour les timorais qui voient en eux la réincarnation des âmes de leurs ancêtres. Pas question donc de les tuer, lorsqu'ils en capturent, ils les gardent dans les bassins de la police en plein centre de Dili on n’a pas eu le temps, mais il est possible d’aller les voir.
Sur les conseils de notre gérant, nous louons un scooter et mettons cap à l'est pour plusieurs jours. Il y a à l'extrémité est du pays, une très jolie île déserte nommée Jaco qui nous attire, mais c'est loin et on verra en fonction de la route jusqu'où nous irons.
Dire que la route n'est pas très bonne est un euphémisme, nous nous retrouvons à rouler sur un mélange de goudron et de sable moins de 5km après la sortie de la ville. La majorité de la route est en travaux et pleine de terre, on avale donc de la poussière toute l’après-midi, et on se retrouve vite recouvert d’une bonne couche qui va jusqu’à rendre nos cheveux blancs.
En revanche, les paysages valent le coup : la route longe la mer et nous arrêtons souvent pour des pauses photos ou simplement observer la mer qui est magnifique avec des dégradés de bleus incroyables. On pourrait presque voir les poissons et les coraux tellement elle est transparente, et les plages sont splendides bien qu'un peu sales (d'algues et de coraux rejetés par les marées et non d’ordures ou de déchets). On scrute aussi le plus possible la mer à la recherche de gros animaux marins qui sont paraît il nombreux sur cette côte.
On croise aussi beaucoup de bus, ce sont tous de vieux bus décorés qui font très décalés sur une piste ou l’on imaginerai plutôt rouler en 4x4.
Lorsque l’on rentre un peu dans les terres on remarque que tout est vraiment aride la saison des pluies n’étant pas ce qu’elle est dans le reste de l’Asie, les rizières vertes et pleines d’eau ce n’est pas ici, même s’ils produisent quand même un peu de riz par endroit.
Après une bonne après midi de route, et après avoir été bien secoués sur le scooter nous arrivons à Manatuto où nous décidons de faire notre première escale. On est d’abord contents de trouver un hôtel très correct, et pas si cher (enfin c’est cher comparé à tout le reste de l’Asie mais ce n’est pas si cher pour le Timor Oriental) dans cette petite ville car ce n’était pas une certitude. On se dépêche de pauser nos affaires, la douche attendra malgré les couches de crasses car on a vu en passant ce qui ressemblait bien à un combat de coqs et on ne veut pas rater ça !
Effectivement en s’approchant un peu plus on voit une bonne partie des hommes de la ville agglutinés sur cette « place », et beaucoup ont des coqs près d’eux. On comprend qu’ils sont en train de choisir lesquels vont se battre aujourd’hui. Nous ne comprenons pas leurs critères mais après plusieurs débats nous avons donc 2 combattants. Les paris sont alors ouverts, et chacun des propriétaires des combattants essaie de montrer que son coq est le plus fort. Les propriétaires se séparent ensuite pour préparer leur champion, ils attachent un couteau à la patte du coq avant de se diriger vers l’arène. Tout le monde se serre autour des barrières pour observer, les coqs sont face à face, un arbitre semble s’apprêter à ouvrir le combat pendant que les derniers paris sont placés. C’est alors que nous avons eu en image la définition de l’expression « chicken out », un des coqs s’étant dégonflé (ou le propriétaire ne le sentait pas dans son assiette), il déclare forfait et le combat est terminé avant même d’être commencé. Tant pis pour nous, ou tant mieux pour Lise qui n’aurait pas trop aimé voir un vrai combat mais qui ne voulait pas priver Thomas de cette occasion ! On apprend tout de même que cette tradition est encore très présente ici, la plupart des villages font au moins chaque semaine des combats de coqs.
Les choses se compliquent en cherchant un endroit où dîner, on nous apprend que comme nous sommes dimanche les restaurants sont fermés, et nous remarquons aussi qu’au Timor Oriental la plupart des gens mangent chez eux en famille et non dans la rue il y a donc très peu de stands de rue et de restaurants. Nous finissons finalement par trouver des brochettes pour accompagner nos chips. On s’en contentera.
Le lendemain matin nous partons à la recherche d’une plage sympa ou nous poser prendre notre « petit déjeuner » (nos cookies quoi, visiblement içi ils ne sont pas au courant qu’après 6 mois de tourisme en Asie on s’attend à des pancakes le matin), et en arrivant au bord de l’eau nous nous retrouvons nez à nez (façon de parler) avec des dauphins. A croire qu’ils sont venus exprès pour nous dire bonjour, on reste donc là une bonne demi-heure à observer des familles de dauphins qui se promènent à une dizaine de mètres de nous.
Nous reprenons ensuite la route en direction de la seconde ville du pays : Baucau. La route est toujours aussi mauvaise, et malgré la beauté du paysage ce n’est pas très agréable et surtout fatiguant de rouler sur des cailloux. Une fois à Baucau, vers midi, nous trouvons un très mignon restaurant où l’on se pause un moment pour reprendre des forces et discuter de la suite du trajet. Finalement nous n’irons pas jusqu’à l’île de Jaco, tant pis pour les superbes plages, on en verra d’autres et ça ne vaut pas les 120km (soit 6h de route à notre rythme) qu’il nous reste à parcourir (sans compter qu’il nous faudra encore revenir jusqu’à Dili).
Nous faisons donc un tour rapide de cette ville qui contient quelques beaux bâtiments coloniaux puis nous partons en direction de la mer où nous avions repérés des « beach bungalow ». Et nous trouvons bien 1 bungalow (sur les 3 ou 4 qu’il devait y avoir au départ), et s’il n’est pas directement sur la plage il n’est pas bien loin et nous conviendra très bien pour la nuit. Les plages du coin sont toutes aussi jolies que toutes celles que l’on a passé en scooter, et on est bien content de passer l’après midi à alterner sieste, baignades et promenades plutôt que d’être dans la poussière sur le scooter. Par précaution, on demande s’il y a des crocodiles dans le coin, et les gens ont rigolés et répondu « ben non vous voyez bien qu’il n’y a pas de panneaux Attention aux crocodiles ici. ». Nous voilà rassurés, au Timor Oriental les crocodiles savent donc lire et ne viennent qu’à côté des panneaux !! On écoute finalement notre bon sens et si aucun Timorais n’est à l’eau nous n’y mettons que les pieds.
Plutôt que de continuer vers l’Est, nous choisissons le jour suivant de nous enfoncer vers le centre montagneux du pays pour aller au « Monde Perdido », qui nous a été recommandé plusieurs fois sans que l’on arrive bien à comprendre de quoi il s’agit. Cela nous donnera l’occasion de voir à quoi ressemble le pays en s’éloignant des côtes. La route démarre plutôt bien mais se dégrade rapidement et encore une fois 60km seront assez fatiguant pour une journée.
Dans les montagnes, les paysages sont vraiment différents, bien plus verts et ce qu’ils appellent leur « jungle » ressemble très fortement à ce que l’on appelle une forêt en France. Seuls les villages que l’on traverse nous rappellent que l’on n’est pas en France et bien au Timor Oriental, à certains endroits il reste même quelques maisons traditionnelles sur pilotis avec des toits de chaume qui descendent très bas.
Les gens du coin paraissent surpris, mais heureux de nous voir ici, il faut dire que l’on n’a pas croisé de touristes depuis notre départ de Dili. Et pourtant c’est un vrai hôtel qui nous attend à l’arrivée, avec même une piscine (enfin, un trou en béton rempli plein d’eau et tuyau qui le rempli en permanence pour éviter qu’elle stagne). Si l’on passe le fait que les prix sont vraiment très chers et que la dame tente de nous faire payer un supplément la piscine une fois qu’on est sorti de l’eau, l’emplacement de l’hôtel était vraiment idéal : au dessus d’une rivière, avec une vue sur la vallée, et sous des à pics rocheux.
En allant nous promener dans ces montagnes attenantes, nous découvrons que c’est ici que fût le centre de la résistance Timoraise lors de l’occupation Indonésienne. En effet les chefs des différentes ethnies se sont retrouvés ici la première fois pour décider de rassembler leurs forces et de se battre ensemble contre les Indonésiens, et c’est aussi ici, au beau milieu des forêts du centre de leur pays, qu’ils ont trouvés refuge et même aménagé un centre d’entrainement.
Le lendemain nous reprenons notre scooter en revenant sur nos pas. Une fois de retour à Baucau, nous voyons des bus passer avec des scooters accrochés à l’arrière et on se dit qu’on monterait bien dedans au lieu de refaire tout le trajet en sens inverse dans la poussière.
On se rend donc à la station de bus où 2 bus sont présents et se battent pour nous prendre, on n’était pas encore descendu du scooter qu’ils avaient déjà attrapé nos sacs, sorti les cordes pour attacher le véhicule et tenté de prendre les clés des mains de Thomas. Après une discussion animée on leur annonce qu’on prendra celui qui est le plus plein : puisque les bus partent quand ils sont pleins on préfère être les derniers à monter quitte à être serrés au fond plutôt que d’attendre que l’autre bus se remplisse, ce qui peut prendre 5min ou 3h.
On reste ébahi par la technique et la rapidité avec laquelle ils attachent le scooter, alors qu’ils en ont déjà un attaché, pas tout à fait confiant sur la solidité des cordes mais ils ont l’air d’avoir l’habitude !
Une fois parti on comprend très vite pourquoi les places restantes étaient celles du fond, et pourquoi tous les gens ont des masques pour pouvoir respirer : on prend tout autant la poussière dans le bus qu’avec le scooter, et elle s’entasse au fond du bus. N’ayant pas de masques on aura la gorge prise pendant 3-4 jours, et plus ou moins 10cm de poussière sur nos habits et nos visages à la fin du trajet.
On est cependant bien content d’être là, c’est quand même plus agréable et plus rapide que le scooter même si l’on profite bien moins des paysages. Nous passons les 4h de route les yeux rivés sur la rive dans l’espoir d’y apercevoir quelques animaux, et nous sommes récompensés par la vision d’un crocodile en train de bronzer sur une plage déserte ! Ce n’était donc pas un mythe, l’animal faisait plusieurs mètres de longueur, et l’on n’est donc pas déçus de ne pas nous être plus baigné les autres jours.
Nous arrivons à Dili pile à temps pour nous rendre à nouveau au Cristo Rei et faire le chemin de croix pour monter y voir le coucher du soleil. La vue est vraiment magnifique sur la côte et la mer, et d’ici on repère assez nettement l’île d’Atauro sur laquelle nous passerons les jours qui suivent.
En effet, il serait vraiment dommage de venir au Timor Oriental sans en profiter pour y faire de la plongée et du snorkelling, ce pays étant réputé pour être le pays où les coraux sont les mieux conservés et avec le plus de variété. Les crocodiles empêchant un peu de profiter des côtes de l’île principale, tous les expatriés et touristes du coin (oui oui il y a des touristes dans ce pays, mais la plupart n'étant là que pour refaire leur visa indonésien ils ne s'éloignent pas trop de Dili et d'Atauro) passent leurs week-end sur l’ile d’Atauro au large de Dili. Les courants pour aller à cette île sont trop puissants pour les crocodiles, les fonds trop profonds, pas de mangroves, bref beaucoup d’explications possible le résultat étant que l’on peut se baigner sans risque sur Atauro.
Nous partons donc le jeudi matin sur le ferry public hebdomadaire, sur lequel s’entassent marchandises et passagers. La traversée est plus longue que nous le pensions (5h au lieu de 2h), mais nous ne sommes pas déçus en arrivant dans nos bungalows sur la plage. En regardant au loin on peut même apercevoir des baleines qui nous font coucou, bon bien sur il faut avoir de bons yeux pour voir les baleines a proprement parlé mais on repère assez nettement les bateaux qui leur tournent autours, et de temps en temps un jet qui sors de l'eau. On ne s'est pas laissé tenter par un de ces bateaux, on aurait surement craqué si ca avait été pour aller nager avec elles mais ce n'était que pour aller les observer donc on ne trouvait pas que ca vaille le coup de les embêter pour ça !
L’île est très grande, mais très sauvage, il y a simplement 3 hôtels de ce côté, et 2 homestays de l’autre côté de l’île. Ayant envie de tout voir nous commençons par un hôtels « haut de gamme », où l’on a l’impression que tout le monde se connaît, la communauté des expats étant assez petite. Et c’est la première fois que l’on va dans des hôtels avec la pension complète obligatoire, mais puisqu’il n’y a pas le moindre restaurant dans le village, ça paraît logique.
La première baignade ne réussira pas à Thomas qui se fait piquer au bout de 5min, nous pensons à des méduses mais notre hôte nous apprend que ce sont des sortes de moustiques d’eau qui l’ont piqué. Quoi qu’il en soit ça brule et mis à part du vinaigre blanc et de l’eau chaude il n’y a rien à faire à part attendre !
Le lendemain nous partons pour une matinée de plongée avant de nous diriger de l’autre côté de l’île. Les fonds marins sont superbes, et on est d’abord assez étonnés d’avoir 3 instructeurs juste pour nous, mais on comprend que c’est surtout qu’ils aiment tellement plonger ici qu’ils profitent de chaque sortie pour tous venir. Nos bouteilles sont remplies au max du max afin que nous restions le plus longtemps possible sous l’eau, et encore lors de la seconde plongée on a bien cru que l’on allait remonter sans notre instructeur qui avait vraiment l’air d’avoir envie de rester encore un peu.
Nous n’avons pas vu de gros animaux même s’il en passe parfois ici, par contre une infinité de petits poissons et crustacés, certains vraiment petits comme les nudibranches (sortes de limace des mers) et des jeunes poissons qu’il faut chercher en mettant les yeux au plus prêt des coraux. Ceux ci sont d’ailleurs vraiment splendides et très variés en couleur et forme. La première plongée était la plus impressionnante car nous avons suivi un mur de corail qui s’enfonçait depuis 3m jusqu’à plusieurs dizaines de mètres de profondeur : nous sommes à 20m et malgré la visibilité très bonne, on ne voit pas le fond...
Après un peu de repos pour nous remettre de ces belles plongées et attendre que le soleil et la chaleur diminuent nous nous mettons en marche pour rejoindre l’autre coté de l’île avant la nuit.
Tout le monde nous avait parlé de 3h de marche, étant en général plutôt rapides on pensait en avoir pour un peu moins, mais nous avons vraiment mis 3h, et encore a un rythme soutenu. On a vraiment béni les nuages qui nous ont bien sauvés car la chaleur ne rigole pas par ici, et il n’y a pas vraiment d’ombre non plus.
La vue était vraiment jolie, et c’est enchantés mais épuisés que nous arrivons à notre « homestay », 5 minutes top chrono avant que le soleil disparaisse. Et ici les gens nous confirment que ce ne sont pas 3 mais plutôt 5h de marche pour traverser l’île.
Nous avons troqué un bungalow sur la mer pour en retrouver un autre. Cette fois ci la plage est encore plus sauvage, rien n’est aménagé pour les touristes et c’est très bien comme ça. Le snorkelling ici est vraiment exceptionnel. On y découvre des coraux en bonne santé, et tout types de poissons, en banc ou solitaires comme des gros thons même si les photos ne rendent pas justice.
Après cette belle parenthèse il est temps pour nous de songer à quitter le Timor Oriental où l’on a passé déjà un peu plus de 10 jours et de revenir en Indonésie. Pour ce faire, afin d’éviter de devoir passer une journée entre 2 avions à Bali, nous traversons entièrement l’ile du Timor pour atteindre la partie indonésienne en bus.
Cela fait un long voyage, mais aussi de beaux paysage et un passage à la frontière assez prometteur. Nous avions lu que c’était compliqué de passer cette frontière et qu’il fallait s’attendre à devoir payer un visa dont nous n’avons normalement pas besoin. Finalement le poste frontière a dû être refait récemment car c’est un passage très moderne qui nous attendait. Seule particularité, nous avons du passer dans le bureau d’un agent de la douane pour discuter un peu de notre voyage et vérifier que nous avions bien des billets de sortie. Nous n’étions pas rassurés quand on nous a mis à l’écart du groupe avec lequel nous étions pour attendre un douanier dans un bureau, mais finalement on a compris que c’est leur procédure habituelle, un peu longue certes mais pas inhabituel pour eux.