Suite à notre visite de la Bolivie, nous arrivons au Pérou dans l'objectif d'y faire un trek, qui nous emmènera jusqu'au Machu Picchu en passant par d'autres ruines incas moins connues, celles du Choquequirao. Ce trek qui prend 8 jours de marche, est assez peu fréquenté, car pas facile.
Les préparatifs
Nous arrivons à Cusco après une bonne journée de bus depuis La Paz, on n’a pas été très intelligents pour le coup en passant la fête des morts dans le bus. Le soir en arrivant on voit que les rues sont bien animées et beaucoup de familles ont l’air d’être dehors en train de faire la fête, mais nous sommes trop fatigués pour en profiter !
Le lendemain nous découvrons donc la ville de Cusco en préparant notre trek : achat de matériel de randonnée qu’il nous manque (gamelles, butagaz, bâtons de marche... ) et courses de nourritures. Nous partons pour 8 jours de marche, mais nous espérons trouver en chemin des petits magasins pour compléter nos provisions. Nous prenons à peu prêt de quoi tenir 4-5 jours, pour ne pas porter trop.
Nous reviendrons plus tard à Cusco pour la visiter, car il est maintenant temps de nous diriger vers Cachora, petit village qui sera notre point de départ.
Nous voulons en effet commencer à marcher de bonne heure le lendemain et donc essayer de faire la route aujourd’hui. Essayer car aujourd’hui c’est un jour férié donc les bus ne circulent pas et il faut donc tenter le coup en taxi collectifs.
Nous embarquons dans un collectivo (petit van qui attend d’être plein pour partir) qui nous permet de faire les 2/3 du chemin. Le chauffeur nous affirme que nous trouverons un autre collectivo ensuite pour faire la dernière partie de la route. Bien sur c’était un peu optimiste pour un jour férié, nous nous retrouvons donc à devoir enchainer 2 taxis, et attendre les longues négociations tentées par une Ukrainienne qui compte aller aussi au Choquequirao et avec laquelle nous partageons donc les taxis (passer 20min à parlementer pour un trajet à 2€/personne épuise rapidement la patience de Lise qui a donc trouvé le temps trèèèèèès long).
Nous sommes donc bien contents d’arriver à destination et sommes ravis de l’hôtel sympa que nous avons trouvé à Cachora.
Les premiers kilomètres... et dénivelés
Après une bonne nuit de repos et un réveil bien matinal nous débutons notre trek … en taxi !
Cela peut être surprenant mais nous avons choisi de partir en taxi pour nous éviter les 10 premiers kilomètres assez peu intéressants qui se font sur la route. Il faut aussi préciser que l’on ne culpabilise pas du tout, la randonnée paraît assez dure, et même si on est d’assez bons marcheurs nous n’avons pas l’habitude de porter des sacs si lourds et nous avons choisi (après de longues hésitations) de ne pas prendre de muletier donc nous n’avons pas de scrupules de démarrer en voiture.
Cette première journée est tout de même assez intense et donne un bon aperçu de ce que sera ce trek avec assez peu de kilomètres mais des dénivelés importants, et donc des pentes sévères. Nous commençons ainsi par une bonne descente de 1500m de dénivelé histoire de chauffer nos genoux. Et nous découvrons au passage la gigantesque vallée dans laquelle nous marcherons pendant les 3 premiers jours. On découvre aussi, avec beaucoup moins d’enthousiasme des sortes de puces de sables qui, assez robustes pour aller jusqu’aux 3000m d’altitude, nous suivrons et nous dévorerons tout le long de ce trek. Pour une fois Thomas est autant une cible que Lise, qui elle finira même par dormir avec des gants pour éviter de se gratter tellement les piqures démangent.
Les chemins ne sont pas aussi vides que ce à quoi les blogs nous avaient préparés. Si ce n’est pas l’autoroute, on croise quand même d’autres groupes, dont plusieurs péruviens. C’est donc sympa de voir des touristes locaux et nous change des américains.
Pour passer la nuit, nous visons un camping comme il y en a plusieurs sur le chemin car ici pas question de faire du camping sauvage : il n’y a tout simplement pas un seul espace plat pour poser la tente ! Les campings sont donc des espaces qui ont été terrassés pour que des tentes puissent s’y poser. Certains sont gratuits et gérés par la municipalité, d’autres sont payant car nous campons directement chez des gens.
Celui où nous nous rendons se trouve plus loin que celui où s’arrêtent les groupes et on se dit qu’on sera surement plus tranquille. Et effectivement, on a de la tranquillité puisque nous nous retrouvons seuls devant un camping fermé… N'ayant vraiment pas le courage de faire demi-tour, ni de continuer 1h30 pour arriver au prochain camping, nous escaladons la barrière et nous posons donc sur l’herbe bien plate et bien verte de cette maison vide. Etant donné qu’il n’y a rien se sera l’occasion de tester notre butagaz et de nous faire à manger histoire d’alléger un peu nos sacs (le midi nous avions trouvé un endroit qui faisait office de restaurant, et en avions profité).
Nous passons une super nuit, seuls avec la vue sur la vallée et sommes d’attaque bien tôt le lendemain matin pour continuer à monter sur cette grande montagne jusqu'à atteindre les 3 000m d’altitude.
Lors de notre première pause de la journée, nous nous arrêtons dans un « café » nous réchauffer et reposer un peu, et le propriétaire vient nous demander si c’était bien nous qui avions dormi dans le camping fermé et si nous avions bien fermé le portail car c’est chez lui. Nous qui avions l’impression d’être discrets et bien cachés, nous voilà pris en flagrant délit par le propriétaire lui même. On était un peu gênés, mais lui pas du tout et il n’en était vraiment pas dérangé.
En traversant un petit village un peu plus loin, on en profite pour acheter des produits frais pour les jours qui suivent. Le choix est assez limité : avocat, œuf, banane et une ou deux des tomates pas belles qui trainent. On est maintenant proche des ruines, et les marcheurs qui font uniquement l’aller-retour jusqu’à celle ci laissent leurs affaires ici pour la nuit et continuent les épaules vides. On les envie un peu même si d’un autre coté on n’a pas du tout envie de faire marche arrière et de devoir remonter la descente que l’on a faite la veille. On se doute bien que la suite nous réserve les mêmes montées, mais on peut toujours espérer…
Les ruines du Choquequirao
Nous arrivons finalement au camping du Choquequirao en fin de matinée, à temps pour le pique-nique. Avec un dénivelé comme ça finalement on fait peu de kilomètres dans la journée et on arrive (bien fatigués) assez tôt. On s’installe donc tranquillement mais ça change de notre camping privé de la veille, ici il y a vraiment du monde. Facile de repérer ceux qui sont partis avec une agence, qui ont au moins 3 tentes, pour dormir, manger, faire la cuisine. Et tout ça pour 2 personnes !
Mais la plupart des gens font ce trek en autonomie, avec quand même souvent une mule pour transporter le sac. Nous serons les seuls à continuer jusqu’au Machu Picchu avec notre sac.
Après une courte sieste et une lessive, nous partons avoir un premier aperçu des ruines, nous avons déjà entre-aperçus quelques terrasses assez impressionnantes sur le chemin, mais pas encore le site du Choquequirao à proprement parler.
Ceux qui ont déjà visité son grand frère, le Machu Picchu peuvent être déçu de ces ruines mais ce n’est pas notre cas. Nous nous retrouvons ainsi seuls, dans un site archéologique assez grand qui sort de la jungle. On aperçoit partout autours de nous des ruines montrant que seule une petite partie a été restaurée et la vue est incroyable.
Cette ancienne ville inca est située sur les hauteurs d’une vallée aux pentes vertigineuses, et on se demande ce qu’ils sont venus faire ici : ils sont fous ces incas. On apprendra plus tard qu’ils ont été poussés vers ici pour se réfugier loin des envahisseurs espagnols. Et on comprend qu’ils ne les aient pas embêtés jusqu’ici !
Et pour s’installer ici, il faut de l’ingéniosité que l’on admire : des terrasses dans la pente pour cultiver les pommes de terres, des rigoles pour l’alimentation en eau et même l’aplanissement du sommet d’un mont pour en faire une place digne de ce nom.
Le lendemain nous finissons la visite de ce grand site méconnu (car seulement accessible après 2 jours de marches), notamment la partie haute que nous n’avons pas eu le courage de faire la veille avec d’autres bâtiments bien rénovés. Ce matin il y a un peu plus de monde aux ruines, mais ce n’est pas non plus la foule et on profite bien pour les parcourir de fond en comble, et nous découvrons les formes de lama dessinées sur certaines des terrasses. Comme depuis notre départ, le temps est très nuageux et donne un effet mystérieux à cette visite qui sera saluée par le passage rapide d’un condor juste au dessus de nos têtes.
Plutôt que de passer la journée entière dans les ruines, nous sommes partis avec nos sac pour continuer la route et raccourcir la journée du lendemain qui s’annonce difficile.
Dormir sur des terrasses incas
On continue donc la montée pendant 300m qui nous paraissent assez longs, et arrivés au col le paysage est vraiment splendide, il nous ouvre la vue entre autres, sur la montée qui nous attends le lendemain de l’autre coté de la vallée. Il n’est pas encore temps de s’apitoyer, pour le moment on profite de la descente. Nous continuons à croiser des ruines, la banlieue du Choquequirao.
Le site de camping se trouve d’ailleurs proche d’un ensemble de terrasses en forme d’amphithéâtre bien restaurés et qui nous tentaient bien et en y arrivant nous ne sommes pas déçus, l’endroit est superbe. Le camping lui est plein de boue et de déchets alors tant pis, pas de respect pour les ruines, on plante la tente sur l’herbe verte d’une des terrasses. En bons scouts nous prendrons tout de même le soin de laisser ce lieu plus propre qu’il ne l’était à notre arrivée.
Dans ce lieu de rêve nous serons seuls tout l’après-midi et pour la nuit. Nous attendons impatiemment le spectacle du soir, avec des orages qui se déclenchent tous les jours au moment du coucher du soleil. Les éclairs se voient dans toute la vallée au loin et le tonnerre résonne bien fort. C’est tout simplement magnifique, et un peu effrayant par moment : pourvu que ça ne nous tombe pas dessus !! La pluie met un peu plus de temps à arriver pour nous laisser profiter de ce moment avant de tomber pendant la nuit.
Les chemins incas
C’est motivés et à l'aube que l’on démarre cette 4ème journée, pourtant on aperçoit nettement le chemin que l’on va emprunter et il ne fait pas rire du tout.
On a encore un peu de descente avant d’arriver à la rivière mais ça passe assez vite. Petite pause histoire d’être en forme et on attaque ce qui sera la pire montée de notre vie.
Nous suivons un ancien chemin tracé par les incas, et ils ne font pas dans la dentelle, ca monte bien. En gros pour résumer : 3km --> 1200m de dénivelé. On vous laisse calculer la pente mais en plein soleil ça ne rigole pas. Il n’y a pas du tout d’ombre et comme des idiots nous avons oubliés de faire le plein à la rivière. Nos 2 litres n’étaient pas vraiment suffisants pour une telle montée. On prend rapidement un rythme de marche assez lent alternant 30 min de marche avec 15 min de pause pour reprendre notre souffle.
Une fois arrivés en haut un panneau indique que le camping où nous souhaitions aller est fermé. Habitués au camping sauvage nous ne voyons pas l’intérêt de faire un détour de 20 min pour aller dans un camping ouvert. Bien sur c’était une mauvaise décision car l’eau de la source près du camping abandonné était complètement marron. Nous ne faisons pas assez confiance en nos pastilles et notre paille pour boire ni cuisiner dans cette eau. Et c’est donc super heureux que nous faisons demi-tour pour aller au camping ouvert ! Les gens qui tiennent ce camping dans leur ferme perdue ont un petit « magasin » avec de la bière et du coca-cola frais ce qui aide à se remettre. L’honneur est sauf on arrive quand même avant ceux qui sont partis des ruines du Choquequirao ce matin.
Ce soir là tout le monde paraît vraiment KO, tellement que la nuit tombe alors qu’un groupe n’est toujours pas arrivé. C’est à ce moment là qu’on se dit qu’on a bien fait d’alléger cette journée !!
Nous entamons notre 5ème jour encore une fois de bonne heure mais un peu plus sereins, il nous faut finir de grimper cette montagne pour passer un col et atteindre la première route. Nous aurons presque autant de dénivelé que la veille, mais vu de loin la route nous avait paru plus facile.
On confirme, la route aujourd’hui a été plus simple, mais peut être est-ce juste que le soleil ne tape pas. On évite tout juste les gouttes mais les nuages et le brouillard (par moment) nous gâchent quand même une partie du paysage.
(Il y a toujours une bonne raison pour se plaindre).
Nous sommes encore sur un chemin inca, par moment le sol est pavé de grosses pierres, mais la plupart du temps ce sont des escaliers qui ont été installés il y a des centaines d’années. On trouve aussi sur les bords de nombreuses entrées d’anciennes mines qui rythment le chemin. On se demande quand même comment les minéraux étaient acheminés une fois sortis de cette mine tellement on est loin de tout.
Bonne surprise en arrivant au col de trouver une dame qui vend des barres de céréales, des sodas et surtout des boissons chaudes. Avec le vent et la pluie, c’est bienvenu pour se réchauffer pendant notre pique-nique.
La descente de l’autre coté se fait ensuite vraiment rapidement et sans soucis, encore une fois la route est parsemée d’entrées de mines encore plus nombreuses.
Nous arrivons un village et semblons presque retrouver la civilisation au milieu de toutes ces maisons et une route arrive ici, il est donc possible d’avancer en voiture. C’est d’ailleurs ce que cherchent à faire Charlotte et Ahmed 2 français que nous rencontrons ici et que nous retrouverons plusieurs fois sur la fin du trek.
Le jour le plus long, le plus haut et le plus mouillé
Pour notre part on préfère continuer à pied le lendemain et passer ainsi le col le plus haut du trek à 4 700m d’altitude. Les paysages ici sont bien différents, on remonte la vallée en suivant une rivière au bord de laquelle se baladent troupeaux de moutons et de vaches.
Ce matin le soleil n’est toujours pas au rendez vous, ce n’est pas vraiment dérangeant car nous marchons au frais. Mais bon il faut quand même admettre qu’il serait bien que tout cela se dégage afin de pouvoir vraiment voir tous les hauts sommets qui nous entourent et dont nous n’apercevons la blancheur que lors des éclaircies. Malheureusement ce n’est pas ce que la météo a prévu pour nous aujourd’hui…
Du coup les 1000 m de dénivelés passent bien vite, car le crachin et le vent nous refroidissant, nous marchons vite pour nous réchauffer. L’avantage c’est que pour une fois la fin de la montée ne nous a pas paru interminable, nous étions même surpris d’être déjà en haut. Malheureusement, on n’a aucune vue et surtout, il n’y a cette fois ci aucun endroit pour s’abriter et se réchauffer. On parvient quand même à se mettre à l’abri du vent et on pense même à profiter d’une accalmie de pluie pour se faire une petite soupe. Mais on a à peine le temps de pauser nos sacs que la pluie se remet à tomber, et bien plus forte cette fois-ci. On abrège donc le pique-nique et on entame la grande descente sur un pas de course, en faisant juste de courtes pauses de temps en temps pour admirer ses lacets qui n’en finissent plus.
1000m plus bas nous trouvons enfin un abri, on est déjà trempés jusqu’à l’os mais on finit notre repas et on se fait une boisson chaude histoire de se réchauffer et d’attendre que la pluie se calme. On peut dire que nous avons maintenant testé la limite d’imperméabilité de nos k-way, Thomas est encore au sec alors que la polaire de Lise commence à se mouiller (morale : Millet > The North Face). On restera abrité ici plusieurs heures avant que la pluie faiblisse, mais nous n’étions pas à l’abri du vent et sommes donc frigorifiés.
Nous arrivons bientôt au premier village auquel nous pouvons dormir, mais comme on a été assez rapide aujourd’hui et que passer l’après midi sous la tente à cause du temps pourri ne nous enchante pas, nous décidons de continuer jusqu’au village suivant à 10km.
Ça n’a pas été la meilleure décision de notre journée, mais pas encore la pire !
Nos jambes commencent à sentir que cela fait une journée avec beaucoup de kilomètres, mais malgré ça nous serions arrivés sans trop de difficultés si nous n’avions pas décidé de prendre un petit chemin écrit sur nos GPS au lieu de suivre la route. A priori c’était censé nous raccourcir, mais ce chemin n’était finalement absolument pas tracé. On s’est donc fatigué un moment à crapahuter dans la boue, les buissons, les montées, la rivière à traverser et les descentes. Finalement on n’a pas eu d’autre choix que de rejoindre la route. On finit par atteindre le village, à bout et trempés.
Du coup, on s’offre une chambre pour passer la nuit. Ce n’est pas du grand confort mais au moins on est au sec et nos affaires devraient mieux sécher.
En arrivant jusqu’ici on pensait faire une grasse matinée le lendemain puis nous reposer un moment dans les thermes du village avant de prendre un taxi pour rattraper le temps perdu. Mais déception, il n’y a plus de sources d’eaux chaudes depuis plus de 5 ans …
L'arrivée jusqu’au pied du Machu Picchu
Tant pis il n’y aura pas de thermes, mais nous nous permettons quand même une grasse matinée (7h30) et prenons une voiture jusqu’au village suivant.
Pendant tout le trek nous sommes partis tous les matins vraiment tôt, et sans courbatures, il faut dire qu'il fait nuit à 18h et que le soleil est levé à 5h du matin.
N'étant pas pratique de cuisiner, manger et de faire la vaisselle dans le noir on s’adaptait et on s’arrangeait pour que le repas soit près au coucher du soleil, et on était sous la tente à 19h (voir avant). Du coup le matin on avait le temps de lire une bonne heure avant de se lever et de partir avant 7h30 !
Premier gros changement, nous rejoignons aujourd’hui les randonneurs qui font le trek du Salkantay, un trek de 5 jours assez fréquenté. Il y a donc plusieurs gros groupes d’une 20ène de personnes alors que nous avions l’habitude de n’être que 8 sur le chemin.
Une fois descendus de la voiture il nous reste une dernière montée pour cet avant dernier jour. Celle ci est plus dure que prévue mais nous sommes bien reposés et nous avons béni le monsieur qui a eu l’idée d’installer un petit stand de jus d’oranges pressées à 30min du col que nous devions atteindre. Parfait pour notre pause déjeuner !
Nous arrivons au camping assez tôt, et apercevons pour la première fois notre objectif : le Machu Picchu sur sa crête de l’autre coté de la vallée !! La vue est très jolie mais nous rappelle qu’il nous reste une bonne journée de marche : les ruines paraissent encore bien loin. Les nuages nous empêchent à nouveau de voir les hauts sommets enneigés qui nous entourent (l’été arrive, et ici l’été c’est signe de pluie). Nous retrouverons ici nos amis Charlotte et Ahmed avec lesquels nous passerons une très belle soirée autour d’un feu de camp.
Le 8ème jour nous voilà repartis à l’aube pour une dernière bonne descente afin d’arriver à Hidroelectricas. Il ne reste ensuite plus qu’à suivre les rails du train et parcourir les 12Km qui nous séparent d’Agua Calientes (village le plus proche du Machu Picchu). Nous avions imaginé prendre le train, mais nous avons déjà brulé notre joker taxi et nous sommes en forme donc nous marcherons.
C’est bien connu, les derniers kilomètres sont toujours les plus longs et c’est donc bien épuisés que nous terminons cette aventure. Après un bon restaurant, une vraie douche chaude et un passage à la laverie, la sieste s’impose. Demain il nous faut encore un peu de forces pour la dernière épreuve : le fameux Machu Picchu.